RACHEL/

Carré parfait !

Pourtant proche du cœur de village historique, le projet s’implante dans un nouveau quartier imposant réglementairement la médiocrité,
la laideur et l’amnésie patrimoniale. Le résultat est un environnement sec, hors-sol et abscons où le plastique se dispute à l’aluminium, dans un
conglomérat de clichés pseudo-modernes à la complexité inutile et affligeante.

Le projet cherche à résister et à créer une construction simple, douce et agréable à vivre. S’implantant face au soleil, elle cherche
l’horizontalité, l’élégance et l’oubli dans ce capharnaüm ignoble. Le rez-de-chaussée s’ouvre largement sur son jardin, et l’étage cherche les vues lointaines sur les vallons du Kochersberg. Le projet cherche à s’extraire de son contexte et à en réinventer les limites dans un onirisme quasi balnéaire et maritime.

 

Quitte à être hors contexte, autant préférer le lointain et le beau.